Tout locataire a l'obligation de souscrire une assurance « risques locatifs », dont l'objet est d'indemniser son propriétaire des préjudices causés à son bien immobilier en cas d'incendie, de dégât des eaux ou d'explosion.
En revanche, la loi ne l'oblige pas à s'assurer contre les dommages causés aux voisins et tiers, il s'agit pourtant d'une garantie importante.
Voici comment bien choisir son assurance risques locatifs.
Souscrire une assurance loyer impayé Consulter la fiche pratique1. Vérifiez les obligations du locataire
Veillez à choisir une assurance risques locatifs ne comprenant pas d'obligation d'entretien ni d'équipement spécifique.
Certains contrats d'assurance « risques locatifs » prévoient des clauses d'entretien afin de limiter les risques :
- protection des canalisations en hiver ;
- protection contre les incendies, présence d'extincteurs.
Au cas où les exigences des contrats ne seraient pas remplies, l'indemnisation ne se déclencherait pas.
2. Comparez les franchises
Tout contrat de ce type comprend une franchise, c'est-à-dire une somme en dessous de laquelle l'assureur n'indemnisera pas. Cette franchise correspond à la somme que vous devrez payer de votre poche à votre propriétaire en cas de sinistre.
Une prime d'assurance élevée doit être synonyme de faible franchise, mais ce n'est pas toujours le cas.
Il est essentiel de comparer plusieurs offres afin de voir quelle compagnie d'assurance propose le meilleur rapport montant de la prime/montant de la franchise.
Exemple : une franchise de 2 000 € signifie que lors d'un sinistre ayant provoqué des dégâts d'un montant de 5 000 €, vous devrez verser 2 000 € à votre propriétaire, l'assureur se chargeant des 3 000 € restants.
3. Choisissez la hauteur de l'indemnisation
Tout contrat d'assurance « risques locatifs » inclut un montant maximum d'indemnisation. Il n'est pas nécessaire d'arrêter son choix sur la couverture la plus élevée, car vous n'en aurez pas toujours besoin.
- Si le logement comprend des décorations murales, un sol de valeur, des façades décorées ou autres, vous devrez choisir un maximum indemnisable élevé.
- Si au contraire il ne s'agit que de murs peints, d'un sol et d'une façade simple, il ne sera pas nécessaire de prévoir un plafond d'indemnisation élevé.
Note : dans la plupart des cas, le propriétaire indiquera dans le bail le montant d'indemnisation minimum que doit inclure l'assurance « risques locatifs ».
4. Choisissez la garantie « recours des voisins et tiers »
Cela peut paraître paradoxal, mais si la loi ne vous oblige pas à souscrire une responsabilité civile envers autrui, vous êtes pourtant responsable des dommages subis par ces derniers au cas où un sinistre se déclare chez vous, et porte préjudice à vos voisins.
Or, l'assurance « risques locatifs » n'indemnisera que le propriétaire.
La garantie « recours des voisins et tiers » permet de combler cette lacune en proposant une indemnisation envers toutes les personnes physiques et morales, autres que le propriétaire, qui auraient subi un préjudice causé par un locataire.
En général, le contrat d'assurance « risques locatifs » inclut une garantie « recours aux voisins et tiers », mais ce n'est pas toujours le cas.
Note : là encore, il est important de prendre en considération le montant des franchises ainsi que l'étendue de la couverture.